Nous sommes tous de plus en plus soucieux de la qualité de l’air intérieur. En effet, cela devient une réelle préoccupation au quotidien et nombreux sont ceux qui veulent en savoir plus sur la QAI et surtout comment faire pour l’améliorer. Dans cet article, Orium vous explique tout ce qu’il y a à connaître sur la qualité de l’air intérieur et plus particulièrement sur l’impact de l’aération sur cette dernière.
Sommaire :
- Quels sont les principaux polluants de l’air intérieur ?
- Pourquoi est-il important d’aérer ?
- L’aération efficace contre la propagation des virus
- Comment aérer efficacement pendant l’hiver ?
- Savoir quand aérer précisément grâce aux capteurs de qualité de l’air intérieur
- Les bons reflexes à adopter en complément d’un aération efficace
- Recommandations de mesureurs Quaelis
Quels sont les principaux polluants de l’air intérieur ?
Une mauvaise qualité de l’air puise ses origines auprès de plusieurs sources polluantes qui peuvent venir de l’extérieur ou de l’intérieur d’un établissement. Il existe donc un grand nombre de
polluants qui peuvent influer sur la qualité de l’air. C’est notamment le cas du :
- Benzène
- Formaldéhyde
- Composés Organiques Volatils (poussières, pollens, moisissures)
- Particules fines
- Monoxyde de carbone (CO)
- Dioxyde d’azote (NO2)
Ces éléments peuvent être présent dans l’air mais aussi dans nos éléments du quotidien comme :
- Les matériaux de construction et de décoration (moquette, peinture, colle, vernis…)
- Les meubles (bois aggloméré avec des colles…)
- Les ventilations et climatisations mal entretenues ou mal réglées
- Les appareils de chauffage : chaudière, cheminée, poêle…
- Les habitudes de vie : tabagisme, ménage, séchage du linge, utilisation de bougies, d’encens, de parfums d’intérieur…
Néanmoins, la première source de pollution intérieure reste le CO2 (dioxyde de carbone ou encore appelé gaz carbonique). En tant qu’humain, nous émettons en permanence du CO2, donc plus le nombre de personnes est important plus le taux de CO2 dégagé sera élevé. A l’intérieur, une concentration de CO2 allant de 600 à 800 ppm correspond à une bonne qualité de l’air. Au-delà de 1000 ppm, la qualité de l’air est considérée comme mauvaise. Pour limiter le taux de CO2 dans une pièce, une seule solution est possible : mettre en place une aération efficace.
Pourquoi est-il important d’aérer ?
Nous passons en moyenne près de 90% de notre temps en intérieur (maison, bureau, lieu de travail, transport, école …). Or, l’air intérieur est 5 fois plus pollué que l’air extérieur ! Nous y sommes donc exposés au quotidien. Contrairement aux nuisances sonores, une mauvaise qualité de l’air ne s’entend pas, ne se voit pas, ne se sent pas : elle est invisible et imperceptible ! Une mauvaise qualité de l’air peut engendrer des maux divers : maux de tête, mal-être, irritations, fatigue… De plus, une forte concentration de CO2 a des conséquences sur la concentration et sur la productivité des occupants de la pièce. Une mauvaise qualité de l’air a donc des conséquences sur la santé et sur le bien-être.
Au contraire, une bonne qualité de l’air permet d’améliorer les qualités de concentrations et de productivité dans les entreprises et dans les établissements scolaires. Cela permet de réduire également les maladies et donc l’absentéisme. A la maison, aérer les chambres, permet d’améliorer la qualité du sommeil. Le renouvellement de l’air est une manière efficace d’améliorer la qualité de l’air intérieur en éliminant au maximum le CO2… L’ADEME (l’agence de la transition écologique) recommande d’aérer son logement 5 à 10 minutes par jour afin de renouveler l’air intérieur. Cette courte durée permet d’assainir concrètement l’air ambiant.
L’aération efficace contre la propagation des virus
On sait à présent que les espaces intérieurs doivent être très régulièrement aérés en fonction du nombre d’occupants et des activités pratiquées dans la pièce afin d’améliorer la qualité de l’air et également afin d’éviter la propagation de virus.
Des études scientifiques ont prouvé qu’il existe bien un rapport entre le taux de CO2, le manque de renouvellement de l’air et la propagation de virus. Cela a pu être constaté notamment avec la propagation du COVID 19. Quand nous parlons ou respirons, nous émettons des gouttelettes ou particules en suspension. Ces particules restent en suspension dans nos intérieurs et peuvent être porteuses de virus. Le risque de contamination est donc plus fort en intérieur, l’aération devient essentielle pour diminuer les risques de contamination.
Comment aérer efficacement pendant l’hiver ?
La pollution ne s’arrête pas en hiver ! Bien au contraire, en hiver le taux d’humidité a tendance à beaucoup augmenter (respiration, vapeur d’eau en cuisine, humidité dans la salle de bains, séchage du linge en intérieur…) Avec l’arrivée du froid, nous passons plus de temps en intérieur, le chauffage est en marche, on n’ose encore moins aérer nos pièces…D’où l’importance d’aérer même en hiver, pour notre santé mais également pour le porte-monnaie. En effet, chauffer un air humide est plus coûteux que de chauffer un air sec. En aérant régulièrement les intérieurs, l’air confiné est ainsi évacué et donc renouvelé.
En hiver, les temps d’aération doivent être courts (10 minutes par jour : 5 minutes le matin et 5 minutes le soir) afin que les pièces n’aient pas le temps de se refroidir et de limiter la déperdition thermique. Ouvrir 5 minutes n’aura pas d’impact sur les dépenses énergétiques, cette courte période ne suffira pas à refroidir la pièce. Il est toutefois conseillé de couper le chauffage pendant ce laps de temps. Les créneaux horaires préconisés sont les suivants : plutôt le matin entre 8h et 11h du matin et le soir après 22h. Il est important, surtout en ville, d’éviter les heures de pointe de circulation des véhicules, afin de ne pas faire entrer la pollution de l’air atmosphérique.
L’aération peut être effectuée une seule fois par jour ou alors à plusieurs reprises au cours de la journée, en fonction des possibilités de chacun. La meilleure façon est d’ouvrir franchement, en grand, les fenêtres, et de créer des courants d’air afin que l’air puisse se renouveler. Les particules de pollution et l’humidité s’échappent ainsi vers l’extérieur. Ce geste doit devenir un réflexe afin de renouveler et d’éliminer l’air confiné de nos intérieurs et ainsi d’évacuer les mauvaises odeurs dues à l’humidité, aux poussières, au monoxyde de carbone…L’aération des logements, des lieux de travail en ouvrant les fenêtres est un geste très simple à réaliser tous les jours afin d’obtenir une bonne qualité de l’air intérieur, de renouveler l’air ambiant, de diminuer le taux d’humidité et permet de protéger sa santé et celle de son entourage. Un air non renouvelé est en effet, chargé en particules pouvant être nocives pour les occupants.
Savoir quand aérer précisément grâce aux capteurs de qualité de l’air intérieur
Afin de surveiller et d’analyser la qualité de l’air intérieur, Orium a développé une gamme de mesureurs permettant de mesurer la concentration des polluants présents dans l’air ambiant, grâce aux capteurs intégrés. Différents modèles, avec différents capteurs en fonction des polluants à mesurer et à contrôler. Les mesureurs Quaelis d’Orium permettent de connaître à tout moment la qualité de notre air intérieur, et de voir l’effet par exemple de l’aération sur la qualité de notre air ambiant. Ils sont très simples d’utilisation, prêts à l’emploi, pas de paramétrages à faire et sont adaptés aux différents usages : maison, entreprises, écoles, ERP, EHPAD, crèches…
Lorsque ces derniers atteignent des niveaux de pollution trop élevés, des alarmes visuelles ou sonores alertent. L’origine de la pollution est alors connue. Cela permet d’en prendre conscience et d’adapter son comportement pour la faire disparaître et ainsi améliorer la qualité de l’air ambiant. Ces mesureurs permettent également d’indiquer le moment où il faut aérer.
Ce dispositif est plus efficace qu’un protocole d’aération. « L’important n’est pas seulement d’aérer régulièrement mais d’aérer quand c’est nécessaire, la taille de la pièce et le nombre de personnes présentes influant largement sur le moment où il faut renouveler l’air » indique Rodrigo Arenas, coprésident de la Fédération des Conseils de Parents d’Elèves, principale association des représentants des parents.
Pour en savoir plus sur nos mesureurs QUAELIS, retrouvez notre prestation au cours de l’émission TOP SANTE : https://youtu.be/iXriQe9MCbg
Les bons réflexes à adopter en complément d’un aération efficace
- Fumer en extérieur
- Éviter bougies, encens, parfums d’ambiance
- Favoriser les fournitures scolaires les plus basiques (éviter les artifices tels les parfums, paillettes…)
- Supprimer ou limiter l’usage de certains produits (solvants, peintures…)
- Faire le ménage régulièrement (1 fois par semaine) afin d’éviter les poussières en les aspirant
- Bien choisir les produits ménagers. Certains produits pouvant être source de polluants
- Installer un système de ventilation autonome type VMC
- Entretenir régulièrement les ventilations
- Veiller à ne pas obstruer les bouches de ventilation
- Diminuer le chauffage
- Éviter la climatisation
- Faire entretenir les appareils de chauffage par des professionnels
- Ne pas utiliser de chauffage d’appoint en continu
- Ne pas utiliser de groupe électrogène en intérieur
- Limiter les tapis (surtout dans les chambres)
- Faire sécher le linge, si possible, en extérieur
Agir sur la qualité de l’air permet d’améliorer le bien-être, le confort, les capacités cognitives, la santé. Adoptons les bons gestes au quotidien !
Recommandations
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