Focus pollution et virus

ORIUM

Si le lien entre pollution et troubles de la santé (allergies, asthme…) a largement été démontré scientifiquement, ce-dernier est encore plus d’actualité avec la crise sanitaire que traverse actuellement la France avec le Coronavirus.

En effet, des études récentes (1) mettent en avant la corrélation entre la forte pollution aux Particules Fines et la vitesse de propagation du Coronavirus.

Rappel : Les Particules Fines (Particulate Matter en anglais) sont des particules en suspension dans l’air en phase liquide et solide, représentant un mélange complexe de substances chimiques organiques et inorganiques. Elles sont considérées comme le polluant atmosphérique le plus nocif pour la santé humaine par l’Agence européenne de l’environnement

On distingue ainsi trois principaux types de particules fines :

  • les PM10 qui ont un diamètre ≤ 10 µm. sources : pesticide, poussières, bactéries…
  • les PM2.5 qui ont un diamètre ≤ 2,5µm. Sources : pollens, ménage, chauffage, trafic automobile…
  • Et les PM1.0 qui ont un diamètre <1µm . Sources : virus,

Plus les particules sont fines, plus elles vont loin dans le corps.

Les PM10 s’accumulent dans le nez et les voies supérieures
Les PM1.0 et PM2,5 se retrouvent jusque dans les alvéoles pulmonaires. Elles peuvent ensuite passer dans le système sanguin.

 

1. Comment et pourquoi les Particules Fines sont un vecteur pour le transport, la propagation et la prolifération du virus ?

Ces particules fines sont connues pour fonctionner comme support ou transporteur, pour de nombreux contaminants chimiques et biologiques, y compris les virus.

Les virus s’agrègent, se collent (via un processus de coagulation) aux particules atmosphériques qui restent ainsi en suspension dans l’air. Elles constituent donc un substrat qui permet au virus de rester dans l’air dans des conditions viables pendant plusieurs heures voire plusieurs jours et peuvent se propager sur de longues distances (2).

 

Donc plus l’air est pollué, plus la propagation du virus est importante.

 

Et l’effet de la météo ?

 

La plupart des épisodes de forte concentration en particules surviennent :

  • Au cours des périodes froides lorsque les conditions météorologiques ne favorisent pas la dispersion des polluants (la faible vitesse de vent empêche la dispersion des polluants).
  • Par vent faible et fort ensoleillement , Les émissions peuvent conduire à des pics de pollution lors de situation anticyclonique.

 

2. Quelles solutions ?

S’équiper d’un mesureur de qualité de l’air Quaelis d’Orium pour surveiller en temps réel la qualité de l’air intérieur.

Références produits des mesureurs de qualité de l’air Intérieur Orium :

Mesureur de qualité de l'air intérieur Quaelis 24
49,00 €
Mesureur de qualité de l'air intérieur Quaelis 34
109,00 €
Mesureur de qualité de l'air intérieur Quaelis 36
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Pour mémo, rappel des valeurs réglementaires :

VALEUR LIMITE D’EXPOSITION

PM2.5: 25 µg/m3

(pour une durée d’exposition de 24H. A ne pas dépasser plus de 3J/an. Selon OMS)

PM10: 50 µg/m3

(pour une durée d’exposition de 24H. A ne pas dépasser plus 3J/ an. Selon OMS)

(1) : La pollution pourrait expliquer, au moins en partie, la vitesse à laquelle s’est propagée l’épidémie de coronavirus dans le nord de l’Italie. Les scientifiques ont croisé les chiffres de l’Agence pour la protection de l’environnement sur les concentrations en particules fines et ceux de la Protection civile sur les malades du Covid-19.
Il apparaît que les phases d’« impulsion » ou d’« accélération » sont « concomitantes à la présence de fortes concentrations de particules atmosphériques », en particulier en Lombardie, région « caractérisée par trois périodes de dépassements des concentrations de PM 10 bien au-delà des limites ». « Les particules atmosphériques ont pu jouer un rôle de «boost».

(2) : L’agglomérat « particule + virus » peut se révéler redoutable. Cela s’est d’ailleurs vérifié plusieurs fois par le passé explique l’étude. Ce fut le cas notamment avec la grippe aviaire. Des études montrent qu’elle a pu se propager sur de longues distances grâce à des phénomènes atmosphériques telles les tempêtes de poussières très présentes en Asie. En outre le nombre de cas d’infection était directement lié aux concentrations de particules fines de type PM10 et PM2,5.

Sources :
New England Journal of Médecine.
www.rtbf.be
www.futura-sciences.com
www.la-croix.com