La qualité de l’air joue un rôle très important dans les conditions de travail au quotidien. En effet, la qualité de l’air a une incidence sur la santé des travailleurs, une incidence sur la santé physique et mentale. Une mauvaise qualité de l’air a également des incidences sur les locaux.
Sommaire :
- Qu’est-ce que la QVT ?
- Les conséquences d’une mauvaise qualité de l’air au bureau
- Les bénéfices de respirer un air sain sur son lieu de travail
- Les obligations de l’employeur en matière de qualité de l’air
- Quelques chiffres importants sur la Qualité de l’Air Intérieur (QAI)
- Comment améliorer la qualité de l’air au bureau ?
- Quelles solutions apportées par Orium et ses capteurs de qualité de l’air QUAELIS ?
- Recommandations de mesureurs Quaelis
Qu’est que la QVT ?
Selon le site officiel du gouvernement français, « La QVT (Qualité de Vie au Travail) est une démarche visant l’amélioration combinée des conditions de travail, de la qualité de service et de la performance des organisations. »
Se lancer dans une démarche Qualité de vie au travail (QVT) permet d’améliorer la qualité du service ou des produits et d’impliquer son personnel dans les univers suivants : le climat social de l’entreprise, le contenu du travail, la santé au travail, les parcours professionnels, l’égalité professionnelle et l’engagement.
Nous nous intéresserons dans cet article sur le pétale « Santé au Travail » et plus particulièrement sur l’importance de respirer un air sain au travail.
Quelques chiffres importants sur la Qualité de l’Air Intérieur (QAI)
Selon une étude de la Revue « Science of the Total Enviroment » : plus de 4 millions de personnes dans le monde meurent chaque année à cause de la pollution de l’air intérieur, soit davantage que ceux causés par la pollution de l’air extérieur.- L’air intérieur est jusqu’à 5 fois plus pollué que l’air extérieur.
- Nous passons en moyenne plus de 90% de notre temps en intérieur (bureau, transport, domicile). En France, le temps moyen passé par jour au bureau oscille entre 7 et 10 heures.
- 25% de la population souffre d’allergies.
Les conséquences d’une mauvaise qualité de l’air au bureau
Dans les espaces professionnels, il est important de ne pas négliger la qualité de l’air respiré par les employés. En effet, diverses études ont prouvé qu’une mauvaise qualité de l’air a des incidences sur la concentration, donc par conséquent sur la productivité des collaborateurs. En fonction de la durée d’exposition, cela peut avoir des répercussions sur la santé : fatigue, maux de tête, irritations, allergies, difficultés respiratoires… Cela peut entraîner des arrêts maladie, donc augmenter le taux d’absentéisme. Une mauvaise qualité de l’air peut également engendrer des dégradations des bâtiments. En effet, un air est trop sec ou trop humide peut abîmer les locaux.
La QVT et la qualité de l’air au travail font l’objet d’intérêt grandissant depuis quelques années, cela a été accentué depuis les pandémies, périodes pendant lesquelles il a été prouvé de la forte transmissibilité des virus par aérosol.
Les bénéfices de respirer un air sain sur son lieu de travail
Maux de tête, nausées, fatigue, difficultés respiratoires, vertiges peuvent être les effets d’une mauvaise qualité de l’air intérieur…
Un environnement professionnel propre réduit significativement le taux d’absentéisme au travail. Il est donc important de se préoccuper de la qualité de l’air intérieur que l’on respire au quotidien. Les actions menées permettent de réduire les arrêts maladie, car les salariés respirent un air plus sain.
Pour le confort et la concentration de l’ensemble des collaborateurs, donc pour une meilleure productivité, il est important de se préoccuper de la qualité de l’air intérieur que l’on respire au quotidien.
Les obligations de l’employeur en matière de qualité de l’air
Surveiller la qualité de l’air est une obligation légale. Ne pas s’en préoccuper et s’y conformer, c’est prendre le risque de sanction ou de condamnation selon la gravité de la situation.
La qualité de l’air est traitée dans les articles R4211-1 du Code du travail. L’employeur doit garantir à ses salariés un air sain, sans température trop haute, ni odeurs désagréables, ni effet de condensation liée à l’humidité. L’employeur doit répondre à deux obligations : maintenir un volume d’air minimum et garantir un seuil de renouvellement d’air. La surveillance de la qualité de l’air dans certains ERP (Établissements recevant du Public) est une obligation depuis la loi n°2015-1000 du 17 août 2015.
Les obligations sont les suivantes :
- Évaluation obligatoire des moyens d’aération des bâtiments
- Réalisation de campagnes de mesures des polluants pour le formaldéhyde, le benzène, le CO2 et dans certains cas le tétrachloroéthylène (ou perchloroéthylène)
- Mise en place de plans d’actions de prévention selon les sources d’émissions potentielles et systèmes de ventilation et d’aération
En améliorant la surveillance, la mesure et l’analyse de la QAI, les entreprises se donnent les moyens pour mettre en place des actions correctives sur la qualité de l’air intérieur. Elles contribuent ainsi à l’amélioration des conditions de travail des salariés et elles intègrent les préoccupations sociétales, environnementales, et économiques dans leurs activités.
Comment améliorer la qualité de l’air au bureau ?
L’entreprise doit prévoir au maximum une ventilation naturelle et aérer régulièrement les locaux (au moins deux fois par jour durant 10 minutes, sauf en cas de pic de pollution). Il est important de privilégier les matériaux non polluants, les produits d’entretien sont à sélectionner, les peintures utilisées. Les ventilations mécaniques doivent répondre à des valeurs de débit minimal définies par le Code du Travail :
- bureaux, locaux sans travail physique (25 m3/heure)
- locaux de restauration, de vente, de réunion (30 m3/heure)
- ateliers et locaux avec travail physique léger (45 m3/heure)
- autres locaux et ateliers (60 m3).
Ces ventilations doivent être entretenues et vérifiées.
Quelles solutions apportées par les capteurs de qualité de l’air QUAELIS d’Orium ?
La mesure de la qualité de l’air intérieur s’inscrit dans une démarche RSE et QVT avec la volonté de se soucier du bien-être et de la qualité de vie des collaborateurs. Les mesureurs QUAELIS de la marque ORIUM permettent d’analyser et de mesurer en continu les principaux polluants imperceptibles à l’œil nu et responsables d’une mauvaise qualité de l’air intérieur. Faciles d’utilisation, ces mesureurs QUAELIS alertent rapidement grâce à leurs capteurs intégrés.
Les polluants mesurés par les produits de la gamme QUAELIS :
- Le CO2 (Dioxyde de Carbone)
- Les COV (Composés Organiques Volatils)
- Les Particules Fines
- Le Formaldéhyde
- Le Benzène
- L’Humidité
- La Température
En fonction des lieux, des polluants à mesurer et à détecter, Orium propose une gamme de mesureurs adaptée au besoin. Découvrez notre gamme de mesureur de qualité de l’air intérieur : https://www.oriumfrance.com/shop/fr/11-mesure
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